Du 18 au 28 octobre, quatre films aborderont des thématiques autour de la production alimentaire, des demandeurs de protection internationale, des stéréotypes dans les médias et du système d’éducation.

Luxembourg. Après une édition estivale en ligne, retour dans les salles de cinéma pour une 11ème édition d’automne du Cinéma du Sud qui abordera avec le réchauffement climatique, le racisme et la solidarité mondiale, des thématiques au centre de notre quotidien. Comme lors des éditions précédentes, les spectateurs auront, à la fin de chaque projection, la possibilité de discuter avec les organisateurs et les intervenants. Les consignes sanitaires sont respectées et l’entrée est gratuite.

Le Cinéma du Sud est un festival organisé par 16 organisations qui cherchent à jeter un regard critique sur les conséquences de la mondialisation et de la migration afin de construire ensemble un monde plus durable et solidaire. Selon la devise « Think global, Act local », nous cherchons à remettre en question et à repenser nos comportements au niveau local et leurs répercussions globales sur notamment la prospérité sociale, environnementale et économique.

Le festival débute le 18 octobre avec la projection du film « Soyalism » au Carré de Hollerich lors du Alternativen Liewensmëttel Maart dans le cadre du festival « Transition Days ». Porteur d’un message fort, Soyalism nous montre comment la production alimentaire d’aujourd’hui se retrouve entre le mains d’une poignée de multinationales. En prenant l’exemple de l’élevage porcin industriel et l’expansion des monocultures de soja qui en résulte, les réalisateurs Liberti et Parenti présentent les résultats de leurs enquêtes aux États-Unis, en Chine, au Brésil et au Mozambique et exposent les conséquences néfastes de l’agriculture industrielle moderne. Nous comprenons rapidement que notre système alimentaire nuit non seulement à l’environnement et au climat, mais également aux petits agriculteurs, qui dépendent de leur activité comme moyen de subsistance et n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins. Après la projection, le public pourra discuter avec des maraîchers locaux ainsi qu’avec l’un des réalisateurs.

Le festival enchaîne le 21 octobre avec la projection du documentaire « Je n’aime plus la mer » au CinéKursaal à Rumelange. Ce documentaire d’Idriss Gabel donne une voix à des enfants qui ont fui la guerre et la violence et qui se retrouvent en tant que demandeurs d’asile dans un centre d’hébergement en Belgique. Ce témoignage nous rapproche de leur vécu et met en évidence leur espoir d’un avenir meilleur tout en soulevant la question de nos responsabilités face à des enfants en quête de protection, de sécurité et de solidarité. Après le film, nous discuterons avec des experts et des bénévoles qui travaillent avec des réfugiés sur leur situation au Luxembourg et en Europe.

Le 24 octobre, le Cine Starlight à Dudelange vous attend, à travers la projection du film « Stop Filming Us », pour un voyage à Goma, en République Démocratique du Congo.  Le réalisateur du film, Joris Postema, accompagne trois réalisateurs / réalisatrices, journalistes et photographes afin de mettre l’accent sur les représentations souvent erronées et trompeuses de la vie et de la culture au Congo tout en recherchant des façons plus pertinentes pour documenter leur vie. Quelle image est reflétée consciemment voire inconsciemment par les reportages et les photos et qu’est-ce que cela dit sur le rapport entre ceux qui filment et ceux qui sont filmés? Ces questions et d’autres peuvent être discutées avec le réalisateur après le film.

Le 28 octobre vous pourrez, en vous déplaçant dans les locaux de l’ONGD-FNEL (Cents, Luxembourg Ville), suivre le retour émouvant de trois adolescents dans leur village natal à travers la projection du film « Children of the Snow Land ». Enfants, les trois protagonistes avaient quitté leur famille pour s’installer dans la capitale népalaise afin de poursuivre leur éducation scolaire. Devenus adolescents, ils s’apprêtent à quitter Katmandou pour enfin retrouver leur famille qu’ils n’ont plus revue depuis leur enfance. Plein d’humanisme, ce documentaire met en évidence le contraste entre modernité et tradition et souligne l’importance de la famille et de l’éducation. Après la projection, des experts nous parleront du système éducatif en Himalaya et les participants pourront savourer de petites spécialités culinaires népalaises.

Comme lors des éditions précédentes, le festival tournera autour de la question suivante : Comment vivre et agir de manière responsable dans un monde où tout est connecté? Une variété de sujets d’actualité invite chacun à réfléchir aux conséquences globales de nos actions locales et d’échanger idées et points de vue afin d’acquérir de nouvelles perspectives en vue d’une société plus solidaire et d’un monde plus durable.

Organisateurs: Action Solidarité Tiers Monde (ASTM), Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal (AEIN), Aide internationale de la Croix-Rouge luxembourgeoise, Les Amis du Tibet Luxembourg, Comité pour une Paix Juste au Proche Orient (CPJPO), Fondation Chrëschte mam Sahel, Fondation Follereau, Fondation Partage Luxembourg, Frères des Hommes, Iles de Paix, Kindernothilfe Luxembourg, Klima-Bündnis Lëtzebuerg, Lëtz Rise Up, ONGD-FNEL, SOS Faim et SOS Villages d’Enfants Monde.

Entrée gratuite avec inscription obligatoire sur Eventbrite :
https://www.eventbrite.com/o/festival-cinema-du-sud-31263578785.

Veuillez trouver de plus amples informations à propos de notre festival sur notre site https://cinemadusud.wordpress.com/  ainsi que sur notre page Facebook https://www.facebook.com/cinemadusud/.

Contact Presse :

Cinéma du Sud 2020 – Act Now. Global verstoen – Lokal agéieren.